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VirusPROTECT
La double tolérance contre la JNO et les pieds chétifs
VirusPROTECT – Cultivez vos orges sereinement !
Depuis l’interdiction de l’imidaclopride en traitement de semences et avec un changement climatique favorisant le développement des ravageurs à l’automne (pucerons et cicadelles), le risque de viroses en orge d’hiver est en recrudescence.
Pour faire face aux défis croissants que pose la protection des orges d’hiver contre ces viroses, KWS innove avec sa gamme VirusPROTECT, une nouvelle génération de variétés d’orge d’hiver associant la tolérance à la JNO et à la maladie des pieds chétifs.
En combinant simplicité, efficacité et durabilité, VirusPROTECT vous permet de sécuriser vos semis et de gagner en sérénité dans la conduite de vos orges d’hiver face aux défis climatiques et réglementaires.
Deux variétés déjà disponibles dans la gamme VirusPROTECT
Après avoir été pionnier avec le développement de variétés tolérantes à la JNO dès 2013, la recherche KWS a franchi une étape supplémentaire en intégrant la tolérance aux pieds chétifs. Cette double tolérance, validée officiellement par le CTPS, est désormais accessible avec les variétés de notre gamme VirusPROTECT.
VirusPROTECT, c’est notre réponse face aux viroses d’automne. Avec cette double tolérance JNO et pieds chétifs, on apporte une solution simple, efficace et durable pour protéger vos orges et sécuriser vos rendements.
Les viroses d’automne : JNO et pieds chétifs
La JNO et la maladie des pieds chétifs sont transmises par des vecteurs (pucerons et cicadelles). En piquant les plantules, les vecteurs transmettent le virus aux orges qui développent alors des infections virales. Ces maladies sont à l’origine de pertes de rendement de 20 à 30 q/ha en moyenne, mais avec de fortes variations. Par exemple, pour l’orge d’hiver particulièrement sensible à la JNO, la nuisibilité peut atteindre 60 q/ha. La gravité des dégâts dépend de plusieurs facteurs : la quantité d’insectes virulifères, leur activité, leur durée de présence sur la parcelle, mais aussi du stade de développement de la culture au moment de la contamination.
Pour l’orge, la période de sensibilité la plus préjudiciable s’étend de la levée à fin tallage. L’activité des pucerons et des cicadelles (vol, reproduction, survie) est fortement dépendante des conditions climatiques, et notamment des températures. Leur développement optimal se situe entre 12°C et 25°C. Avec le changement climatique, les saisons automnales douces se multiplient en France. Cette évolution favorise une présence plus importante et prolongée des insectes durant la période critique pour l’orge, augmentant le risque de propagation des viroses. L’analyse des données du réseau Vigicultures® (figure ci-dessous) permet de bien illustrer cet accroissement. Sur la période de 2017 à 2023, 5 années sur 7 ont plus de 25% des parcelles à risques fort à très fort alors que c’était seulement 1 année sur 7 sur la période de 2010 à 2016.
Les moyens de lutte disponibles
Pratiques agronomiques préventives
La gestion des repousses d’orge, de blé et des graminées sauvages est essentielle pour réduire les réservoirs à virus. Éviter les semis précoces peut également limiter le risque d’infestation, bien que cette stratégie ne soit pas toujours applicable en raison des conditions climatiques changeantes.
Lutte phytosanitaire
Les insecticides disponibles, principalement des pyréthrinoïdes, agissent par contact et nécessitent une surveillance constante des populations de ravageurs pour une application efficace. Cependant, leur persistance est limitée, et des interventions répétées peuvent être nécessaires, augmentant le risque de développement de résistances.
Lutte génétique
La voie génétique repose sur le choix de variétés tolérantes aux viroses. Même si les insectes peuvent coloniser les plantes de ces variétés, leur transmettre les virus et occasionner quelques symptômes (décolorations des bouts de feuilles), les infections virales s’expriment beaucoup moins. La tolérance est non totale mais néanmoins robuste. En situation de fortes expositions aux insectes vecteurs, la perte de rendement, sans être nulle, est nettement plus faible que celle observée avec des variétés sensibles.
Pour en savoir plus, contactez votre spécialiste KWS !
