FELICIANO KWS a compensé ses dégâts de gel : témoignage d'un colzaiculteur

« Le colza est la tête d’assolement qui permet de rentabiliser nos exploitations dans la région ». Alain Auguste fait régulièrement des rendements de l’ordre de 4 tonnes, en culture non irriguées. Sa rotation traditionnelle est construite à base de colza, de blé et d’orge. « Le tout terres limoneuses, voire limon battant sur silex », précise l’agriculteur. Il a subi un épisode de gel intense de 3 semaines en avril 2021. Il a failli retourner sa culture, très endommagée. Mais, heureusement, les techniciens KWS lui ont conseillé d’attendre. L’effet compensateur de la variété choisie a porté ses fruits. Bilan en août : 44 q/ha.

Une technique alternative au centre de l’itinéraire technique du colza

L’itinéraire technique est basé sur une pratique alternative pour réduire les IFT (Indice de Fréquence de Traitement) sur son colza. Il utilise des « plantes compagnes » contre les insectes ravageurs, principalement altises et charançons du bourgeon terminal. Ceux-ci se développent à l’automne.
Les protéagineux comme les féveroles, le fenugrec ou les lentilles sont implantées dans le couvert de colza. Elles fonctionnent comme « des leurres visuels pour les insectes avec la féverole et des répulsifs avec le fenugrec ».

Ces plantes sont gélives en hiver. Elles disparaissent d’elles-mêmes pour laisser le colza s’exprimer l’année d’après.

Un désherbage de plus en plus problématique

Les interventions se font de manière raisonnée pour préserver à la fois son revenu et l’environnement. La plante est ainsi semée mi-août, si possible en techniques culturales simplifiées. Les diverses interventions se font après observation des parcelles.

Comme beaucoup de collègues, il a de plus en plus de problèmes concernant le désherbage, notamment à cause de graminées résistantes. Le retrait de certaines molécules chimiques (néonicotinoïdes en particulier), mais aussi le peu de matières actives nouvelles est un problème majeur.

2021 : -7 °C lors de la floraison de la variété de colza FELICIANO KWS

« Tous les ans, on a des phénomènes exceptionnels en termes de climat ».
En 2021, ce sont les périodes gélives qui ont failli coûter sa récolte à Alain Auguste. Le mois d’avril a été marqué par des températures négatives, très peu caractéristiques de la région. « On est descendu à -6, -7°C, ce qui n’arrive jamais d’habitude ! ».

La variété FELICIANO KWS, implantée sur 40 % de ses surfaces en colza, a été fortement impactée. Elle était en floraison (stade F1/F2) à l’époque. « Son implantation dans une parcelle située dans un point bas explique sans doute en partie les dégâts importants provoqués par le gel » explique le colzaïculteur. « Mais heureusement, j’ai pu avoir le soutien des techniciens et notamment de KWS pour suivre l’évolution de la situation et me conseiller. »

44 q/ha grâce à l’effet compensateur de FELICIANO KWS

Malgré le gel, la récolte faite en août a comblé toutes les espérances d’Alain Auguste et plus encore. Les rendements ont atteint 44 q/ha, un chiffre inespéré pour l’agriculteur : « Moi qui prévoyais de retourner mes parcelles, je suis complètement bluffé ». Les trois semaines de gel à -6, -7°C avaient laissé de profondes marques dans sa culture, qui n’a pu fournir « aucune silique » à cette époque-là.

« Alors que je n’y croyais plus et que même les techniciens de la coopérative étaient dubitatifs, un technicien KWS nous a conseillé d’attendre ». La variété FELICIANO KWS est connue pour son fort pouvoir compensateur. Bien mal lui en a pris, puisque quelques jours plus tard, la floraison a pu reprendre normalement.

La fécondation a été néanmoins compliquée, puisqu’elle n’a pas suivi : aucune silique n’apparaissait.

« Au mois de mai, elle a pu avoir lieu, ce fut un soulagement ! ».

Avant la récolte, Alain Auguste a tout de même chargé un expert de compter les siliques pour prévoir le rendement. Le potentiel de départ était compromis, et le rendement prévu moins important. L’expert lui annonce un rendement estimé à 70 % des siliques. Il pense alors que l’effet compensateur de FELICIANO KWS joue son rôle vu l’état des cultures en avril, mais il n’atteint pas le plein rendement espéré.

Pourtant, l’annonce suit quelques semaines plus tard. La pesée au mois d’août est très bonne : 44 q/ha. Une très bonne nouvelle pour l’exploitant agricole compte tenu des moyennes régionales de l’année. Pour 2021, FranceAgriMer annonce en effet un rendement moyen de 34 q/ha pour des écarts de rendement de 15 à 50 q/ha. FELICIANO KWS a pu exprimer pleinement son pouvoir compensateur !

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