KWS s’engage pour accompagner les agriculteurs dans la gestion du colza !

Le colza, avec ses 11 mois de végétation, doit faire face à de nombreux accidents climatiques et une pression ravageurs continue.

KWS, actuellement 2^e semencier en France et en Europe, s’est engagé, depuis plus de 40 ans, à maximiser le rendement de l’agriculteur en colza. Depuis presque 10 ans, un virage a été pris dans notre recherche colza.

Le rendement reste un critère déterminant, mais il est, désormais, à égalité avec la sécurisation du cycle de la culture. En effet, il est important d’avoir un haut niveau de rendement mais, pour un semencier tel que KWS, il est également devenu important d’avoir une stabilité de ce dernier dans le temps, notamment face aux aléas climatiques que subit la culture, de plus en plus fréquemment et de plus en plus intensément.

Pour cela, nous avons identifié les périodes les plus importantes et les plus délicates de la culture, et nous avons travaillé autour de celles-ci afin que la génétique permette de mieux les surmonter.

L’implantation

Probablement la période la plus importante de nos jours, en raison du contexte climatique et de la pression de multiples ravageurs.

La vigueur de départ des colzas est, bien évidemment, importante pour sa bonne installation et la génétique KWS la maitrise parfaitement. En revanche, personne n’était jusqu’alors attentif au développement automnal des plantes. KWS a su faire la différence en implantant un nouveau critère d’attention : la dynamique automnale des colzas !

Ce dernier est devenu aussi incontournable que la vigueur de départ, car une variété avec une bonne dynamique automnale a une pousse continue jusqu’à l’entrée d’hiver, lui permettant ainsi d’assurer une biomasse adaptée pour passer l’hiver d’une part, et de faire face plus aisément aux ravageurs, comme les altises et le Charançon du Bourgeon Terminal (CBT), d’autre part.

Identifiées dans le réseau d’expérimentation Terres Inovia en 2022, les variétés KWS sont, actuellement, les plus sécuritaires sur l’installation et le développement du colza, du semis à l’entrée d’hiver.

La gestion des ravageurs d’automne

Sans aucun doute dans le TOP 3 du classement des plus grandes difficultés pour le colza, les altises (adultes et larves) et le CBT ont totalement transformé notre vision de la culture du colza. Accentué par le contournement et/ou le retrait de plusieurs matières actives, nous sommes aujourd’hui contraints à une gestion très difficile de ces ravageurs, qui remettent, chaque année, en cause la viabilité de milliers d’hectares en France.

Suite à de nombreux travaux, nous avons remarqué que la génétique avait des ressources inexploitées (ou non mises en avant) car des différences variétales significatives face aux ravageurs existent. Que ce soit au niveau de l’infestation larvaire ou de la capacité des plantes à surmonter des dégâts (% de plantes saines), toutes les variétés ne sont pas sur le même pied d’égalité.

Ces deux critères ont rapidement été implantés dans le processus de sélection variétale, ce qui permet aujourd’hui aux agriculteurs de choisir les variétés KWS ayant un excellent comportement face aux ravageurs en se tournant vers les variétés labelisées InsectPROTECT. FELICIANO KWS est l’exemple même d’une variété InsectPROTECT. Comparée aux autres variétés du marché, dans le réseau Terres Inovia, elle est significativement au-dessus de toutes les autres (Cf. tableau ci-dessous).

Pour en savoir plus sur les variétés InsectPROTECT, cliquez ICI.

La fin de cycle

Bien trop souvent négligée, et subit tardivement par les agriculteurs, la fin de cycle du colza est une période déterminante. Nous l’avons pourtant tous appris, « rien ne sert de courir, il faut partir à point ». Cela prend tout son sens avec la culture du colza, passant par différentes phases de stress et aléas dans son cycle. Et quoi de plus frustrant que de voir le travail de toute une campagne s’effondrer alors qu’il était possible de s’en prémunir.

Deux éléments clés face à ce risque : la résistance phoma et la sensibilité à la verse. Ces deux critères peuvent être perçus comme une assurance, car leur occurrence n’est pas toujours annuelle mais lorsqu’elle se déclare, il vaut mieux être couvert.

Concernant le phoma, soyez attentif à la résistance spécifique et à la note attribuée. En effet, la plus connue et répandue, la résistance Rlm7 est fragilisée par un début de contournement en 2009-2010. Ce dernier s’est accéléré jusqu’en 2013 avec plus de 20 % de contournement et les études de suivis se sont arrêtées ensuite (Marie-Helene BALESDENT et al, Résistance du colza au phoma : où en est l’efficacité de Rlm7 ?). Par conséquent, la meilleure solution reste la diversification des types et modes de résistances. Le phoma étant la maladie la plus importante en colza, KWS a dédié une partie de son programme de sélection sur le sujet et notre génétique est actuellement la génétique la plus diversifiée. Conscient de l’enjeu majeur pour les colzaïculteurs français, nous avons introduit la RlmS en France en 2018, qui est, à ce jour, la résistance spécifique la plus efficace en colza. Nous poursuivrons nos efforts sur ce critère car nous avons en cours d’inscription une variété permettant d’introduire une nouvelle résistance spécifique. Bien évidemment, tout ce travail se fait en gardant un point essentiel : garder un très haut niveau de résistance quantitative.