Ce qu’il faut retenir des Culturales 2023

A quelques jours du passage à l’été, Les Culturales a réuni sous le soleil les intervenants des grandes cultures, exposants comme agriculteurs.

Organisé par Arvalis, « le plus grand salon au champ » s’est installé à Congerville-Thionville (91) et a attiré 15 000 visiteurs pour cette 16ème édition. Que faut-il retenir de ce salon ?

De retour à Champhol, Ariane Doutriaux, Directrice générale de KWS Maïs France, partage ses impressions.

Les Culturales 2023, au cœur des grands enjeux agricoles

Une mobilisation visible

Ariane n’a pas manqué d’arpenter les allées du salon pour découvrir les thématiques des exposants et rencontrer ses confrères du monde agricole. Et elle note une différence : « Les acteurs n’étaient pas là uniquement dans une démarche de promotion de leurs produits. La démarche a encore passé un nouveau cap depuis INNOVAGRI à Ondes en 2022. Chacun prend a cœur son rôle d’agir pour soutenir l’agriculture dans ses grands enjeux et lui apporter des solutions concrètes. J’ai la conviction que l’agriculture, qui a toujours su s’adapter, sortira grandie de cette période d’évolutions indispensables ! »

Et le défis ne manquent pas ! Les thématiques abordées lors des 2 jours de l’événement ont permis d’aborder : le changement climatique, la sécurité alimentaire, la nutrition ou encore la santé des plantes. Une quinzaine de conférences ont été proposées. Par leur succès, elles démontrent que les agriculteurs cherchent activement des solutions pour relever ces défis.

Comprendre, apprendre et agir

Pour Ariane, pas de doute : « les agriculteurs présents cherchent à décortiquer le fonctionnement de chaque proposition, en posant des questions à la fois pertinentes et pragmatiques. Avec l’équipe KWS, nous l’avons particulièrement remarqué sur cette édition : les agriculteurs prennent de la hauteur sur les enjeux et cherchent à évaluer la pertinence des solutions pour opérer les bons choix pour l’avenir de leur exploitation. »

Et ça, Arvalis l’a très bien compris aussi. En effet, l’organisateur, comme il le déclare dans son bilan du salon a tenu à : « apporter des éléments de réflexion sur les sujets d’avenir, depuis les opportunités des filières dans un contexte qui se tend, jusqu’à l’intérêt du microbiome sur la santé végétale. » Pour la première fois, l’événement a aussi mis le cap sur l’attractivité des métiers auprès des jeunes, avec la participation des Jeunes Agriculteurs de la région Île-de-France. Un espace « Trajectoire d’avenir » permettait de rencontrer une quinzaine d’écoles et structures d’enseignement. Là aussi, une réponse est apportée et des actions menées pour assurer le renouvellement des générations et construire l’agriculture de demain.

Des innovations pour répondre aux enjeux

La semence : vecteur de progrès

« Même si le machinisme fascine toujours autant, la semence attire aussi l’attention des agriculteurs. Les discussions tournent autour de 3 thématiques principales : la résistance aux aléas climatiques, les maladies et le stress hydrique des variétés. De plus en plus, les agriculteurs développent une curiosité technique pour la semence et son impact sur leurs résultats. Là aussi, il s’agit d’opérer les bons choix pour l’avenir et garantir la pérennité de l’exploitation », précise Ariane.

Les réponses de KWS aux enjeux actuels

Semencier depuis 1856 et solidement implanté sur le territoire français, KWS est au plus proche du terrain pour apporter des réponses aux besoins réels des agriculteurs. En maïs, les innovations apportent des réponses aux défis actuels : « Aujourd’hui, la génétique joue pleinement son rôle face aux enjeux climatiques. KWS cherche à créer des variétés stables en rendements. C’est-à-dire qu’elles doivent présenter un rendement élevé en conditions fluctuantes et stressantes. ». Parmi les solutions présentées sur le stand des Culturales 2023, les visiteurs ont notamment découvert :

  • En maïs grain : les variétés labellisées Plus4GRAIN et prochainement ClimaCONTROL3.
  • En ensilage : des variétés riches en énergie. L’objectif est de produire le fourrage le plus complet possible pour limiter les achats de concentrés.
  • Sur colza : avec KWS ESCAPE, le semencier a introduit en 2021 la première variété piège à altises, venue compléter son offre de solution aux méligèthes.

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Viser PLUS avec les hybrides grain KWS

Plus4GRAIN est un label Européen créé par KWS en 2021, après 4 années consacrées à la recherche sur les hybrides maïs. Une équipe de sélectionneurs et techniciens a évalué le comportement au champ de chacun des hybrides, ce qui a permis d’établir des préconisations précises d’utilisation de chaque variété.
Ce label regroupe les hybrides capables d’atteindre les meilleurs rendements sur plusieurs années.

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Maïs fourrage : un levier fort pour renforcer l’autonomie alimentaire des exploitations

En France, le maïs fourrage est produit sur 20 à 50 % des surfaces fourragères principales de la plupart des exploitations bovines laitières. Il est considéré comme la base de leur autonomie fourragère. Il bénéficie généralement de rendements importants. Ses atouts ne manquent pas au niveau alimentaire, car il apporte de l’énergie et des fibres. Il est même stratégique, dans un contexte climatique marqué par des aléas et face à la flambée du cours des aliments. Quelle est sa composition et comment mettre toutes les chances de son côté pour profiter de sa digestibilité ?

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